On a fait la première partie du trajet en voiture, au passage à Miarinavaratra, on a pris le président du fokontany de Tratrambolo, car il se propose de coordonner les efforts pour Sakalava.
La suite du trajet en moto est assez hardcore. Le chemin est ravagé (je l’avais fait à pied mais c’était assez facile), je crois que c’est encore plus physique qu’à pieds. Il y a de la boue de partout, ça glisse énormément. Quand Heritiana trouve que le chemin est trop difficile, je descends et je suis en marchant ou en courrant parfois. Ah oui, j’oublie de vous dire, la moto n’est pas celle que Heritiana conduit d’ordinaire, elle est plus puissante mais il n’a pas l’habitude de son embrayage, et détail qui tue, cette moto a un démarreur électrique, mais la batterie ne marche pas ! Donc quand la moto cale, faut la POUSSER… Et elle est lourde la bougre ! (l’impression de lourdeur n’est peut être pas aidée par un sol glissant)
Bref bon an mal an, nous arrivons à Kirisiasy. Après un tour du marché nous trouvons l’adjoint du fokontany et les quartiers mobiles (la police municipale locale). Nous rassemblons les gens et faisons une restitution version courte au milieu du marché. Les gens sont très curieux. Avant de commencer on attendait encore une personne, les gens se sont approchés pour lire mes paper board. Les gens étaient très intéressés, ils étaient une bonne cinquantaine. Toujours pas de cultivateurs de Kirisiasy, peu de gens cultivant à Sakalava, mais tous cultivaient en forêt parmi mon auditoire. La discussion a été intéressante. Heritiana ne m’en a traduit que des bouts, mais là aussi les gens sont prêts à agir.
Après s’êtres restaurés et avoir remercié le chef fokontany de Tratrambolo. Nous sommes repartis. Qu’un seul calage au retour. On a mis 1h30 pour arriver à Miarinavaratra, heureusement ce n’était pas que de la mauvaise route. Une petite pause pour rendre le mégaphone au maire de Miarinavaratra et déguster un lait chez Mme Beby. On rentre enfin à Fandriana, c’est vrai que cette moto est vraiment puissante, on a l’impression de voler par rapport à la 125 (la c’était une 250). Heritiana a bien géré. On se prend l’apéro à l’hôtel Sariaka : toaka et brochettes de zébu.
J’ai l’impression d’avoir bien clôturé la partie terrain de mon stage.
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