J’avais rendez vous avec Heritiana à Miarinavaratra le lundi, avant midi pour aller à ce village et qu’il puisse m’y introduire… Toujours personne à midi, après manger nous sommes partis avec Jonah en suivant la route, au cas où… Là bas j’ai trouvé à l’école un chef fokontany qui nous attendait depuis la veille ! Je dois préciser qu’il avait fait préparer un logement aussi ! argh… Je me confonds en excuses en maudissant intérieurement Heritiana. Sur le moment il y a des gens qui m’attendent mais personne qui cultive dans la forêt… il y a eu un souci de compréhension sur cela. Bref il n’y aura personne avant le lendemain qui cultive à Sakalava. Pour le souci de compréhension, il me disent que c’est de leur faute parce qu’il sont pas assez cultivés, ce genre d’excuse me rend malade, non seulement ces gens n’ont pas l’air de trop m’en vouloir, mais en plus ils me disent que c’est de leur faute…
On rentre un peu déçus avec Jonah. J’aurais bien été faire trempette dans la piscine d’eau chaude (eh oui Andranomafana signifie qu’il y a des eaux chaudes), mais il y a vraiment trop de monde.
Je retourne faire mes enquêtes le mardi. Après ma première enquête j’entends une moto qui arrive… tiens tiens. Là je crois qu’il y a eu la plus grande incompréhension interculturelle avec Heritiana. Pour lui c’était pas grave que les paysans aient attendu, bon c’est vrai qu’on est à la campagne et qu’il y a beaucoup d’impondérables, mais sachant que j’aurais pu y être ce genre d’argument m’irrite plus qu’autre chose. Cela m’énerve d’autant plus qu’à la fin de mes enquêtes, les paysans m’offrent une sobika de riz et une demi douzaine d’œufs de canard qu’ils avaient préparé pour que je puisse manger en restant dans leur village.
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