jeudi 26 juin 2008

Travail

En lisant ça, vous allez croire que je n’ai fait que manger et jouer aux cartes…

Les journées d’inventaire étaient en général assez chargées. Départ à 8h du camp (pour éviter trop d’humidité non nécessaire : que le soleil assèche un peu la rosée) puis travail dans les placettes. Heureusement que les guides ont un coupe-coupe, ils font le désagréable travail de progression dans le milieu. Il faut ensuite mettre en place la placette : la délimiter (travail plus ou moins agréable et facile selon que le milieu est très embroussaillé ou pas), puis commence la récolte des données. Je prenais les diamètres des arbres et je les marquais (à la peinture rouge sans pinceau à je vous raconte pas l’état du pull dédié à ça, de l’intérieur d’une poche de mon pantalon et de la cape de pluie, parce que la peinture, c’était de la glycéro…) avec un ruban dendro. Ma binôme se chargeait du travail sur la régé, de prendre la hauteur de l’arbre et la taille du houppier (pour les néophytes, la taille de la partie avec les feuilles). Il fallait veiller à rentrer assez tôt pour bénéficier de la lumière du jour. Je vous rappelle que le soleil se couche à 17h30.

Pour le travail de cartographie et les enquêtes, c’était plus de la ballade, plus ou moins agréable je dois avouer. Par exemple pour aller à l’Est, il faut aller dans la vallée principale et suivre la rivière, et parfois même dans son lit mineur, à un endroit, sur 400m, on traverse 5 FOIS ! la rivière. Je dois vous confesser qu’avec mon adresse légendaire, j’ai mis un peu les pieds dans l’eau plusieurs fois. Le pire a été le dernier vendredi, je n’ai pas réussi à remettre mes guêtres, et, je devais être fatiguée, j’ai mis les deux pieds dans l’eau… dommage pour l’heure et demie de marche pour rentrer au camp, j’étais tellement énervée que j’ai mis le turbo pour rentrer au camp (je dois préciser qu’il fallait aussi traverser un endroit ou tu as de la boue jusqu’à la cheville). Le quittage de chaussure a été ce soir là une opération particulièrement douloureuse.

Dans le genre particulièrement pas cool, pour aller enquêter des gens, on nous a indiqué un hameau et le chemin n’était pas facile selon le guide, on y est allé quand même, hahaha, tu rigoles, le pas facile c’est 30 min de « la pente déjà verticale se redressait encore ».

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