Oh non Mathilde, tu parles tout le temps de bouffe, c’est insupportable… peut être mais ça fait partie intégrante de mon confort.
Alors, riz matin midi et soir, le matin il était parfois sosoa. Normal c’est l’alimentation de base par ici. A part à la fin, quand j’ai eu le tout début très douloureux d’une angine, c’est très bien passé. Le seul souci c’est que au dernier marché j’ai pas vérifié la qualité du riz, donc pendant la dernière semaine, on a mangé des cailloux aussi. Il y a eu des petits déjeuner originaux aussi : patate douce, c’est sympa, mais au bout d’un moment j’ai l’impression que mon estomac va exploser. Avec les courses, on a voulu faire un essai de maïs au petit déj, mais le problème est qu’on a acheté du maïs à planter et non pas à manger, qui de plus n’était pas moulu (apparemment, ce doit être sous forme d’une espèce de porridge). En tout cas ce ne sont pas les repas qui me font peur car la nourriture est bouillie sous mes yeux, pas de soucis sanitaires à imaginer, je ne bois quasiment que de l’eau chaude toute la journée (ranovola ou café ou thé).
Pour les autres repas : haricot et voanjobory en légumes secs, parfois un peu de diversité avec les brèdes et le chou (les jours qui suivent le marché), encore les pâtes comme accompagnement du riz. Vous allez me dire que c’est incroyablement pas équilibré, mais il s’avère qu’à manger tout le temps des légumes secs, les intestins te supplient d’arrêter, donc riz pâtes c’est un bon moyen. Sinon on a mangé du poisson séché. Et, sauf la première semaine, nous avons même mangé de la viande. La deuxième semaine nous avons mangé des kitoza de porc. Heritiana nous avait fait transmettre de la viande fraîche de porc, que les guides ont découpé en lamelles puis suspendu au dessus du feu. C’est plutôt fameux avec le haricot, ou avec les pommes de terre. La troisième semaine ça a été kitoza de bœuf (enfin de zébu quoi).
Enfin, les repas de fête…héhé, pas folle la mouche, il y avait de quoi compenser largement le froid avec les ECREVISSES. Le premier vendredi, quand le président du fokontany (un peu le maire du village et de toutes les maison qui sont pas dans le village) est venu, il n’avait pas les mains vides… Je n’en ai jamais mangé autant que ces 3 semaines là. J’ai du en faire 5 repas en tout sur les 3 semaines. La dernière semaine, après m’avoir dispensé un cours théorique sur les différentes manières de pêcher l’écrevisse, les guides sont allés à la pêche de nuit : 3 énormes écrevisses par personne au petit déjeuner ! on n’était plus que 4 à ce moment là. Trop bon… Les autres repas d’écrevisses se sont déroulés à Tratrambolo, lors du marché ou du séjour de départ.
Pour le matin on avait une boisson chaude autre que le ranovola : thé au départ et café à la fin, avec du lait concentré dedans…
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