Pour reprendre ce que je disais hier, Yannick (le chauffeur du WWF super sympa) est venu me chercher à 14h… un peu tôt par rapport à ce que j’avais envisagé. Pas grave, j’embarque mon pc sous le bras et je monte dans le pick-up. Avant cela je suis quand même allée sur internet au cyber juste à cote de l’hôtel. Et en revenant vers l’hôtel je me suis acheté une puce, j’ai maintenant un numéro de téléphone malgache : 00 261 c’est le code international pour appeler à Madagascar. Et mon numéro c’est le 033 06 877 91.
De jour, on voit plus de choses, beaucoup de monde dans les rues à toute heure on dirait. Ce qui fait le plus mal au cœur, ce sont les enfants, tout petits qui mendient dans les rues… A part ça la ville est plutôt colorée avec un architecture très anarchique (eh oui, en urbanisme mon quasi seul point de comparaison est la ville française). Beaucoup de maisons ne semblent pas avoir l’eau courante mais il y a des points d’eau tous les 200m environ. Le ciel est d’un bleu magnifique, ponctué en permanence par quelques nuages. Il y a de nombreux commerces dans les rues : du petit étal à même le trottoir, jusqu’aux grandes épiceries et bars (qui sont naturellement décorés aux couleurs de la THB, la Three Horse Beer, LA bière malgache, que je n’ai pas encore goûté).
On arrive au WWF sur le coup de 14h20. Les locaux sont assez sympa, il y a des arbres un peu autour et c’est un petit immeuble blanc sur lequel est peint en noir le logo. J’attends en bas, à côté de la secrétaire, dans une pièce bien aérée, il en fait presque froid. Je sais que je dois patienter car mon maître de stage, Gérard (nommé M. Gérard par toutes les autres personnes du WWF), est hors de Tana pour tourner un petit reportage avec France 2. Je mets donc à la lecture tranquille de mon courrier international que je n’ai quasiment pas lu dans l’avion. Vers 15h30, la secrétaire passe un coup de fil à Gérard, il est dans les bouchons… il n’est finalement arrivé que vers 17h15, le soleil baissait déjà.
On a discuté un peu car mon sujet de stage n’était pas encore arrêté. Il m’a expliqué quelles étaient ses exigences par rapport au projet et moi par rapport à mon diplôme… Il était un peu embêté car il voyait bien que le sujet que l’on me proposait jusque là était trop technique, pas assez ingénieur. Il m’a dit donc que le lendemain nous avions rendez vous à 8h, avec, ma binôme malgache (qui travaillera sur un autre sujet… allez m’expliquer la notion de binôme…).
Sur ce il me dit qu’il est déjà bien tard et de demande comment je rentre… héhéhéhé. C’était exactement la question que je voulais lui poser… Il m’a finalement accompagné jusqu’à mon hôtel. On a pris le taxi bus. Il m’a redemandé si c’était la première fois que j’étais hors d’Europe, l’air de dire tu vas galérer… Le taxi bus, pour ceux qui comme mois n’ont pas mis les pied hors d’Europe, c’est un minibus (il y en a de toutes formes et tailles) qui suit une ligne un peu comme un bus. La course est en général de 1000 Ar. Le seul souci c’est qu’il n’y a pas de plan des lignes de taxi bus, donc la je sais maintenant que pour aller au WWF je peux prendre le 160 ou le 166.
Je suis rentrée manger et dormir.
Aujourd’hui, je me suis levée tôt pour ne pas être en retard au WWF. J’ai bien pu refaire le trajet que m’avait montré Gérard. Juste à côté de l’hôtel il y a une boutique Maki, je pense que je m’y arrêterai en rentrant en août. J’ai pris le taxi bus, et je me suis arrêtée ou Gérad me l’avait recommandé, bon après j’ai fait un pitit détour, j’ai pas pris le chemin le plus court pour aller au WWF.
Sur place Gérard m’a directement reçue dans son bureau et en téléphonant au directeur de projet à Fandriana (Apolinaire) il a eu une idée de génie pour mon stage ! Je vais faire le travail préalable à la plantations d’arbres de manière à créer un pont forestier à un endroit où le corridor forestier est coupé en deux à cause m’a-t-il dit de la culture de canne à sucre pour le rhum local (illégal soit dit en passant). En gros je vais faire des inventaires de végétation pour voir où cela en est et faire des propositions. Ah oui, petit détail, je serai sur l’ouest, donc chez les Betsiléo, alors qu’apparemment à la base on voulait me faire travailler côté est chez les Betsimisaraka (prononcer Betsmisarak).
Ma binôme, elle va travailler sur les successions forestières en forêt secondaire et va essayer de d’identifier les schémas de régénération de forêt. Elle ne sera sur le terrain que 50 jours en tous, 21 puis 25. Elle aura fini son terrain en juin apparemment. On ne va pas beaucoup se voir sur place apparemment, mais ses résultats seront importants pour mon travail. En gros grâce à ses données je pourrai identifier le stade de la forêt (enfin des lambeaux qu’il en reste) et je pourrai donc donner des conseils sur les essences à planter… Elle fera sa soutenance en août.
Sinon en juin il y aura 4 nouveaux stagiaires, 2 malgaches et 2 français, qui travailleront sur les diagnostics agraires de part et d’autre du corridor. Il y aura aussi un volontaire qui arrivera en juin, il sera un peu le coordinateur du projet, il sera donc basé à Fandriana.
Finalement, je ne pars pas sur le terrain aujourd’hui mais dimanche : on ira en taxi brousse, départ 17h, arrivée prévue vers 1h du matin… Il y aura Apollinaire, mon homologue malgache et moi-même. Apollinaire viendra me chercher en taxi à l’hôtel et on ira prendre le taxi brousse.
Après toute cette organisation, il me faut aller en ville chercher une carte de Tana, car je suis un peu paumée, hors les contours de l’hôtel et du WWF, je ne connais rien et je ne suis pas capable de m’orienter, même avec le Lonely Planet je ne suis pas capable de voir où je suis. Je dois aussi aller faire des photos d’identité pour le visa (parce que pour le moment je n’ai qu’un visa 3 mois) et passer à l’ambassade de France comme le stipule ma convention. Pour cela, Gérard a essayé de m’avoir une voiture mais personne n’était dispo donc c’est un chauffeur de taxi, Mahefa, qui m’a emmené faire mes courses. C’est marrant (ou pas) ils me maternent en me faisant faire des trajets en taxi ou en voiture de WWF, mais ils ne sont pas capables de m’expliquer comment prendre et quel taxi bus pour me déplacer. Enfin bref, je suis allée avec le taxi dans le quartier des vazaha (les étrangers, de manière générale, blancs). Passage au consulat de France pour apprendre que je n’ai pas à m’inscrire au registre des français à Madagascar parce que je ne reste pas assez longtemps… moué, la nana m’a quand même pris une photocopie de mon passeport avec marqué mon numéro, les lieux ou je serai et les personnes à prévenir en cas d’urgence. Bon maintenant je sais où c’est au moins… Ensuite j’ai fait mes autres achats, et je suis rentrée à l’hôtel.
J’ai essayé de contacter Suzie (copine de promo et colloc à Montpellier pour ceux qui ne la connaissent pas), amis ça a pas trop marché. J’espère que je vais la croiser avant d’aller à Fandriana.
Cet aprèm, il faut que je fasse du change et que j’aille au cyber. Je vais essayer de rentrer avant la nuit…
De jour, on voit plus de choses, beaucoup de monde dans les rues à toute heure on dirait. Ce qui fait le plus mal au cœur, ce sont les enfants, tout petits qui mendient dans les rues… A part ça la ville est plutôt colorée avec un architecture très anarchique (eh oui, en urbanisme mon quasi seul point de comparaison est la ville française). Beaucoup de maisons ne semblent pas avoir l’eau courante mais il y a des points d’eau tous les 200m environ. Le ciel est d’un bleu magnifique, ponctué en permanence par quelques nuages. Il y a de nombreux commerces dans les rues : du petit étal à même le trottoir, jusqu’aux grandes épiceries et bars (qui sont naturellement décorés aux couleurs de la THB, la Three Horse Beer, LA bière malgache, que je n’ai pas encore goûté).
On arrive au WWF sur le coup de 14h20. Les locaux sont assez sympa, il y a des arbres un peu autour et c’est un petit immeuble blanc sur lequel est peint en noir le logo. J’attends en bas, à côté de la secrétaire, dans une pièce bien aérée, il en fait presque froid. Je sais que je dois patienter car mon maître de stage, Gérard (nommé M. Gérard par toutes les autres personnes du WWF), est hors de Tana pour tourner un petit reportage avec France 2. Je mets donc à la lecture tranquille de mon courrier international que je n’ai quasiment pas lu dans l’avion. Vers 15h30, la secrétaire passe un coup de fil à Gérard, il est dans les bouchons… il n’est finalement arrivé que vers 17h15, le soleil baissait déjà.
On a discuté un peu car mon sujet de stage n’était pas encore arrêté. Il m’a expliqué quelles étaient ses exigences par rapport au projet et moi par rapport à mon diplôme… Il était un peu embêté car il voyait bien que le sujet que l’on me proposait jusque là était trop technique, pas assez ingénieur. Il m’a dit donc que le lendemain nous avions rendez vous à 8h, avec, ma binôme malgache (qui travaillera sur un autre sujet… allez m’expliquer la notion de binôme…).
Sur ce il me dit qu’il est déjà bien tard et de demande comment je rentre… héhéhéhé. C’était exactement la question que je voulais lui poser… Il m’a finalement accompagné jusqu’à mon hôtel. On a pris le taxi bus. Il m’a redemandé si c’était la première fois que j’étais hors d’Europe, l’air de dire tu vas galérer… Le taxi bus, pour ceux qui comme mois n’ont pas mis les pied hors d’Europe, c’est un minibus (il y en a de toutes formes et tailles) qui suit une ligne un peu comme un bus. La course est en général de 1000 Ar. Le seul souci c’est qu’il n’y a pas de plan des lignes de taxi bus, donc la je sais maintenant que pour aller au WWF je peux prendre le 160 ou le 166.
Je suis rentrée manger et dormir.
Aujourd’hui, je me suis levée tôt pour ne pas être en retard au WWF. J’ai bien pu refaire le trajet que m’avait montré Gérard. Juste à côté de l’hôtel il y a une boutique Maki, je pense que je m’y arrêterai en rentrant en août. J’ai pris le taxi bus, et je me suis arrêtée ou Gérad me l’avait recommandé, bon après j’ai fait un pitit détour, j’ai pas pris le chemin le plus court pour aller au WWF.
Sur place Gérard m’a directement reçue dans son bureau et en téléphonant au directeur de projet à Fandriana (Apolinaire) il a eu une idée de génie pour mon stage ! Je vais faire le travail préalable à la plantations d’arbres de manière à créer un pont forestier à un endroit où le corridor forestier est coupé en deux à cause m’a-t-il dit de la culture de canne à sucre pour le rhum local (illégal soit dit en passant). En gros je vais faire des inventaires de végétation pour voir où cela en est et faire des propositions. Ah oui, petit détail, je serai sur l’ouest, donc chez les Betsiléo, alors qu’apparemment à la base on voulait me faire travailler côté est chez les Betsimisaraka (prononcer Betsmisarak).
Ma binôme, elle va travailler sur les successions forestières en forêt secondaire et va essayer de d’identifier les schémas de régénération de forêt. Elle ne sera sur le terrain que 50 jours en tous, 21 puis 25. Elle aura fini son terrain en juin apparemment. On ne va pas beaucoup se voir sur place apparemment, mais ses résultats seront importants pour mon travail. En gros grâce à ses données je pourrai identifier le stade de la forêt (enfin des lambeaux qu’il en reste) et je pourrai donc donner des conseils sur les essences à planter… Elle fera sa soutenance en août.
Sinon en juin il y aura 4 nouveaux stagiaires, 2 malgaches et 2 français, qui travailleront sur les diagnostics agraires de part et d’autre du corridor. Il y aura aussi un volontaire qui arrivera en juin, il sera un peu le coordinateur du projet, il sera donc basé à Fandriana.
Finalement, je ne pars pas sur le terrain aujourd’hui mais dimanche : on ira en taxi brousse, départ 17h, arrivée prévue vers 1h du matin… Il y aura Apollinaire, mon homologue malgache et moi-même. Apollinaire viendra me chercher en taxi à l’hôtel et on ira prendre le taxi brousse.
Après toute cette organisation, il me faut aller en ville chercher une carte de Tana, car je suis un peu paumée, hors les contours de l’hôtel et du WWF, je ne connais rien et je ne suis pas capable de m’orienter, même avec le Lonely Planet je ne suis pas capable de voir où je suis. Je dois aussi aller faire des photos d’identité pour le visa (parce que pour le moment je n’ai qu’un visa 3 mois) et passer à l’ambassade de France comme le stipule ma convention. Pour cela, Gérard a essayé de m’avoir une voiture mais personne n’était dispo donc c’est un chauffeur de taxi, Mahefa, qui m’a emmené faire mes courses. C’est marrant (ou pas) ils me maternent en me faisant faire des trajets en taxi ou en voiture de WWF, mais ils ne sont pas capables de m’expliquer comment prendre et quel taxi bus pour me déplacer. Enfin bref, je suis allée avec le taxi dans le quartier des vazaha (les étrangers, de manière générale, blancs). Passage au consulat de France pour apprendre que je n’ai pas à m’inscrire au registre des français à Madagascar parce que je ne reste pas assez longtemps… moué, la nana m’a quand même pris une photocopie de mon passeport avec marqué mon numéro, les lieux ou je serai et les personnes à prévenir en cas d’urgence. Bon maintenant je sais où c’est au moins… Ensuite j’ai fait mes autres achats, et je suis rentrée à l’hôtel.
J’ai essayé de contacter Suzie (copine de promo et colloc à Montpellier pour ceux qui ne la connaissent pas), amis ça a pas trop marché. J’espère que je vais la croiser avant d’aller à Fandriana.
Cet aprèm, il faut que je fasse du change et que j’aille au cyber. Je vais essayer de rentrer avant la nuit…
2 commentaires:
erreur
C'est le 00 261 33 06 877 91
Désolés
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